Europavox Campus rentre dans sa troisième année, à travers cinq lieux tout autour de l’Europe. Les compétitions régionales permettent aux étudiants de montrer leur talent et de rentrer en compétition pour l’opportunité d’emmener leur musique dans de nouvelles destinations prometteuses à travers le continent.
L’Ostbayerische Technische Hochschule (OTH), à Regensburg (Allemagne) est un de ces lieux. Du 7 au 11 avril, plus de 60 jeunes ainsi que le personnel des université participantes vont se regrouper pour des ateliers créatifs, des performances et enfin décider du grand gagnant d’Europavox Campus 2025.
A OTH, au coeur de ces activités on retrouve le Dr. Christian Zürner, Professeur de travail socioculturel et gestion culturelle. Dans le cadre des activités institutionnelles d’Europavox Campus, M. Zürner a enseigné aux étudiants et les a aidés à aligner leurs points de vue sur le monde par le biais de la musique. En plus d’être un professeur publié et acclamé, le Dr Zürner est également un bassiste célèbre, qui a participé à de nombreux enregistrements.
En parlant avec Mr Zürner, Europavox en découvre plus sur sa carrière académique et dans la musique et comment il a trouvé les ingrédients magique pour combiner les deux à OTH.
Comment êtes-vous entré dans la musique ?
J’ai commencé à jouer de la basse à 14 ans. A cette époque, il y avait des groupes avec de supers joueurs de basse comme Kajagoogoo et Level 42. J’étais vraiment inspiré par ces groupes, donc je suis allé au salon de la musique à Francfort, j’ai acheté une guitare basse et en un an, je pouvais jouer des solos comme Mark King de Level 42.
J’ai rejoint un des groupes les plus célèbres de Bamberg, en Bavière, et j’ai ensuite travaillé en duo avec un bon ami à moi : Rainer Hartmann. Nous avons publié un album de jazz, avant que je commence à travailler avec Ramesh Shotham, un musicien indien qui vit maintenant à Cologne. Nous avons sorti un album, sommes partis en tournée et nous avons joué auotur du monde.
Comment avez-vous commencé à travailler à l’ Ostbayerische Technische Hochschule (OTH)?
Il y a 15 ans, j’ai reçu un appel d’OTH. Ils voulaient quelqu’un qui était un musicien, avec une formation scientifique, ce qui était parfait pour moi parce que
I got a call from OTH 15 years ago. They wanted someone who was a musician, with a scientific background, which was great for me because j’ai écrit sur l’éducation esthétique. J’adore enseigner, et être ici me permet de travailler entre les monde de l’art et de la science.
La musique est une chose, mais j’ai toujours voulu la connecter avec la pensée scientifique, la philosophie et la théorie esthétique. Je suis réellement fasciné par la fonction de la musique au sein de la société. J’ai trouvé le programme (en allemand), Kulturpädagogik, c’est un programme qui donne les compétences et les qualifications pour faire de l’éducation esthétique en dehors des écoles.
Le plus grand défi auquel nous faisons face dans le travail social, c’est parfois, certaines personnes disent « la qualité de la musique n’importe pas, ce qui compte c’est comment on l’utilise », et pour moi, en enseignant la musique, il est important que les personnes comprennent que cela ne peut marcher uniquement si tu fais de la bonne musique, autrement, cela n’a pas de sens. Donc c’est ce que je fait, j’aide les étudiants à devenir de bons musiciens.
Qu’est ce que le programme comprends?
Si j’enseigne le travail d’ensemble, alors, je veux juste que les étudiants deviennent de bons musiciens. Mais en même temps, il est important pour eux d’apprendre que l’art n’est pas séparé de la société. L’art est un moyen de regarder la société, et d’aller plus loin que les barrières mises en place par les sujets scientifiques. L’art devrait ouvrir nos esprit. Mon but n’est pas que tout le monde devienne artiste, mais que l’art change change notre vision du monde. En ce moment, on voit que la société change, et ce n’est pas rassurant.
Quels ont été les plus gros défis de votre carrière ?
Je dirais que c’est la situation politique, et pas seulement en Allemagne. Pour la première fois, je m’inquiète du future. Lorsque j’avais 21 ans, le mur de Berlin a été détruit et tout le monde pensait que le futur aller être super. C’est mon travail de dire aux étudiants qu’il faut faire attention avec la démocratie et la société, et qu’il faut se rendre compte de ce qu’il se passe.
Jusqu’ici, quels ont été les plus gros changements ?
L’utilisation de technologies digitales. J’aimais faire de la musique avec mes mains, mais il y a tellement de technologies à disposition qui retirent cela aux gens. D’un côté, je vois de super compositions qui en sortent, mais d’un autre côté, j’aime faire de la musique avec mes mains. Ca n’a pas été facile pour moi. J’espère vraiment pouvoir transmettre l’amour de la musique analogique aux étudiants.
Jusqu’ici, quel a été votre expérience de travail avec Europavox Campus ?
Quand j’ai commencé la coopération, je ne savais pas ce qui allait se passer. Au début, c’était une super opportunité pour rencontrer de nouvelles personnes, écouter de la musique nouvelle, et visiter Clermont-Ferrand. L’année dernière, nous avons passés des supers moments en Norvège, et cela sera toujours de très bons souvenirs. C’est important d’avoir les tâches, et partager les idées mais le plus important est de faire de la bonne musique. Je suis reconnaissant qu’Europavox offre de tels projets. C’est beaucoup de travil, mais ça vaut le coup.