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Attention au décollage ! Europavox Campus propulse les talents allemands


15 Fév 2023
Attention au décollage ! Europavox Campus propulse les talents allemands

Pour encourager les jeunes talents musicaux à passer au niveau supérieur, Europavox s’est associé à plusieurs institutions académiques en Europe, améliorant ainsi la mobilité des étudiants musiciens sur le continent. 

Intitulée Europavox Campus, cette initiative vise à rassembler des étudiants de tous horizons pour qu’ils participent et se produisent en concert. Ils recevront ainsi les outils nécessaires pour faire connaître leur musique. Parmi les établissements d’enseignement participants figure l’Ostbayerische Technische Hochschule (OTH) de Ratisbonne, en Allemagne. Matthias Segerer, qui dirige le centre pour la vie culturelle des jeunes de la ville, le W1, a fait part à Europavox de son avis sur cette collaboration.

La ville de Ratisbonne est située sur le Danube, dans le sud-est de la Bavière. Ville universitaire de longue date, les musiciens de toute l’Europe s’y sont toujours retrouvés pour créer de nombreux groupes de toute sorte. La ville a ainsi connu son lot de réussites, comme par exemple récemment avec la nomination aux Grammy Awards de Leutrim Beqiri, alias Byrd, producteur qui a travaillé avec l’icône du reggaeton Bad Bunny.

« Au Moyen Âge, un moine a déclaré un jour que Ratisbonne était à la fois ancienne et nouvelle », explique M. Segerer lorsqu’on l’interroge sur la scène culturelle actuelle de la ville. « Je pense que la culture des jeunes, et notamment la musique, joue un rôle très important dans la vie quotidienne ici. »

Le pouvoir de la jeunesse

Le W1 a été créé en 2009 pour permettre aux jeunes de Ratisbonne de travailler ensemble, de se produire, d’apprendre, de créer des réseaux, et bien plus encore. Il organise des événements, des expositions, propose des espaces de représentation, des ateliers, etc. En somme, il fait partie intégrante de la communauté locale. Les équipes du W1 travaillent également aux côtés de l’OTH Ratisbonne pour offrir de nouvelles opportunités aux jeunes qui y étudient.

« Beaucoup d’étudiants de l’OTH Ratisbonne viennent au W1 », explique M. Segerer. « Nous collaborons depuis un certain temps déjà. Nous proposons également des stages et l’opportunité de se construire un réseau, ce qui est très important. »

Cinq groupes sélectionnés se produiront au W1 le 17 février dans le cadre d’Europavox Campus. Organisé par l’OTH Ratisbonne, le concours régional permettra à chaque groupe de présenter un set de 20 minutes. Le groupe gagnant, désigné par un jury, aura l’occasion de jouer à Clermont-Ferrand, aux côtés d’autres artistes gagnants de Norvège, de Roumanie et de France.

Le groupe punk rock Raveslut, le combo indie-rock Hadé, le duo Zaraluna, l’artiste Emi Lia et l’auteur-compositeur-interprète elen in wavs sont en lice pour un voyage en France.

« Les groupes qui participent au concours viennent de scènes très différentes, il sera donc très intéressant de voir ce que cela va donner », déclare M. Segerer à propos des spectacles à venir. « Je pense que c’est une bonne chose pour ces jeunes de pouvoir se montrer mutuellement ce qu’ils font. Selon moi, toute l’idée d’Europavox Campus est de créer des réseaux, de rencontrer différentes personnes et d’essayer de construire une communauté. »

M. Segerer fera partie de l’équipe de juges, aux côtés de la célèbre productrice allemande Irmgard Klarmann et d’une sélection d’étudiants, d’anciens élèves et de membres du personnel culturel. Le groupe gagnant se produira lors de la grande finale européenne, le 26 avril 2023, dans la salle de concert de la Coopérative de Mai à Clermont-Ferrand. Un jury paneuropéen choisira alors le gagnant. Le groupe ou le musicien gagnant bénéficiera alors d’une large visibilité à l’échelle européenne et contribuera au succès de sa ville natale.

« Ratisbonne est une ville internationale, ce qui signifie qu’il y a beaucoup de travail grâce au réseau ici. Par conséquent, je pense que l’idée du Campus correspond parfaitement à la ville, et je suis vraiment impatient de voir ce qu’il va se passer », conclut M. Segerer.

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